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« Cessons de gaspiller l’argent public pour les ours »

La Coordination rurale estime que le budget de la politique de l'ours est beaucoup trop élevé.

La Coordination rurale juge la politique de protection des ours trop coûteuse, et revendique le droit pour les éleveurs de protéger leur troupeau.

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« Si les dégâts des ours n’ont pas beaucoup augmenté au cours de la saison qui s’achève, c’est au prix de dépenses considérables », s’insurge Yann de Kérimel, de la Coordination rurale de l’Ariège, auprès de La France Agricole. Il a assisté à la réunion du Groupe national ours, qui s’est tenue le 22 novembre 2023.

Pour le responsable professionnel, il faut arrêter cette gabegie. « 10 millions d’euros sont dépensés chaque année entre le financement des mesures de protection et l’indemnisation des dégâts sur les troupeaux », déclare-t-il. Ramenée à l’ours, la dépense représente plus de 130 000 €.

« Le droit nous offre la possibilité de nous défendre »

« Le droit nous offre la possibilité de nous défendre, estime-t-il. Les éleveurs qui le souhaitent devraient être autorisés à porter une arme pour protéger leur troupeau en montagne. Il est important d’apprendre à l’ours qu’il n’a pas le droit de s’approcher des troupeaux. Aujourd’hui, il n’a pas de raison d’aller chercher une proie dans la faune sauvage, car tout lui est permis pour se servir en animaux de rente. »

Yann de Kérimel considère qu’il faudrait rééquilibrer les forces, précisant qu’il ne souhaite pas tuer tous les ours pour autant. « L’Office français de la biodiversité ne sera jamais en capacité de défendre chaque troupeau », souligne-t-il.

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